L'EQUIPE

un collectif d’artistes internationaux

Marion Raïevski
Marion Raïevski Metteur en scène – Comédienne.

A été formée dans la compagnie de L’Oeil Rond (05) et à l’école Jean Périmony à Paris. Comédienne de théâtre, de théâtre de rue, chercheuse de scène, constructrice. Marion travaille depuis 10 ans dans le théâtre de rue, questionnant le rapport à cet espace particulier et à ces publics. Son parcours artistique l’amène à rencontrer le cinéma en 2006, par l’intermédiaire du collectif des Films de la Lymphe, avec qui elle participe à plusieurs tournages ainsi qu’à l’organisation d’un lieu dédié à la vidéo pendant le Festival des Expressifs à Poitiers en 2007 et 2008. Elle participe également depuis 2007 au collectif Film Fabrik (collectif de réalisateurs européens), en tant que chargée de production, régisseuse générale, chef décoratrice et comédienne. Elle collabore à des workshops artistiques courant 2009, elle y rencontre des vidéastes, musiciens, performeurs, où elle comprend la nécessité de confronter le spectacle de rue à différents modes d’expressions artistiques afin de penser et créer des formes hybrides. En 2009, suivant cette réflexion, elle créé la Compagnie Sputnik et monte son premier spectacle de rue « Petites tribulations du bonheur », mêlant théâtre, chant et machines extraordinaires. Elle travaille ensuite sur un monologue de Tchernobyl « la Supplication » avec le musicien-constructeur Loïc Bernardeau et la violoniste Emmanuelle Bouriaud. Membre active du collectif artistique Mixart Myrys de Toulouse, qu’elle a intégré en 2010. Ce nouveau territoire de l’art regroupe des artistes du spectacle vivant et des artistes plasticiens, mus par le même désir de collaboration et d’interaction entre les différentes pratiques. Marion Raïevski rencontre en 2011 la poète Angela R. avec qui elle fera des performances interdisciplinaires, qui l’emmèneront à créer le projet « Parasite(S) ». Cet évènement transdisciplinaire portant sur la création artistique autour du thème du Parasite, né en 2011 à Poitiers, impliquera 5 artistes, puis une seconde édition à Mixart Myrys en 2012, invite cette fois 35 artistes en résidence. Elle interroge le rapport entre la performance et son public, ainsi que l’influence réciproque qu’ils se portent. En 2011, elle intervient dans le projet «Créer un film ensemble» (soutenu par la fondation de France) où elle rencontre l’anthropologue Mickael Théodore, avec qui elle décide de créer le Collectif Mécanik de la Papier. Forts de leurs expériences communes, ils décident de créer le projet Mécanik de papier et le spectacle ORIGAMI.

Mickael Théodore
Mickael Théodore Anthropologue – Ingénieur du son.

A passé un brevet d’état d’éducateur sportif en 2001 et travaille par la suite dans ce milieu où il se confronte au métissage culturel. Son expérience l’amène a mener une réflexion sur les publics avec lesquels il travaille, il décide ainsi de commencer des études en anthropologie afin de mieux appréhender cette diversité. Ce parcours universitaire le conduit jusqu’en doctorat d’anthropologie ès Dynamique des cultures et des sociétés; parallèlement, il exerce en tant que professeur de philosophie puis chercheur vacataire en anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2, ainsi qu’à l’ENTPE en Sociologie des sciences. Ses analyses sur la réception chez les spectateurs des films de Jacques Tati l’amènent à faire du cinéma un objet central de recherche anthropologique. Il poursuit alors son exploration de la notion d’image au sein de la semaine Sainte en Sicile. Mickaël Théodore travaille actuellement sur le programme LEADER des Parcs régionaux en partenariat avec la Fondation de France. Il est ainsi responsable scientifique du projet de coopération inter-territoriale sur les paysages industriels: dans ce cadre, il est amené à faire le lien entre artistes et acteurs locaux ancrés dans leur environnement . En 2012, il participe également au projet « Créer un film ensemble » en tant qu’ingénieur du son où il rencontre Marion Raievski. Cette rencontre les amènera à penser un possible questionnement sur le lien entre théâtre de rue et public, au travers de la création artistique. Et comment la rencontre de l’anthropologie et la création artistique peut amener à créer différemment.

Sara McLaren
Sara McLaren Anthropologue – Plasticienne – Danseuse

Née à Genève bien que d’origine anglaise, Sara a grandi dans un milieu et un quartier multiculturels. Durant le Bachelor en Anthropologie et Géographie qu’elle effectue à Neuchâtel et à Grenade, deux thématiques l’occupent plus particulièrement : l’immigration et l’espace public. En 2012, elle séjourne à Paris et suit des cours dans une école d’art afin d’approfondir ses connaissances plastiques. En septembre 2012, elle rencontre Mickaël et Marion à Marseille lors d’un stage à la FAI AR intitulé « Trois gares pour une utopie de proximité », aventure qui se poursuit par son intégration à la compagnie Sputnik. 2013-2015, Sara suit un Master «Art dans l’espace public» à Sierre (Suisse), à l’ECAV (Ecole Cantonale d’Art du Valais), école internationale d’art dans l’espace urbain. Elle y travaille sur la réalisation d’installations plastiques et sonores dans l’espace public. Elle porte un regard attentif sur les relations sociales et l’espace public et sait se laisser porter par la créativité et la magie du monde du spectacle. Depuis son master elle créer des projets in-situ à Genève, soutenu par le fond culturel Suisse, notamment «Chez soi» exposition et vernissage itinérants chez des particuliers et «ramène ta scène», projet autour des encombrants dans les rues ou comment leur donner un second souffle par l’art dans l’espace public. Entre ses divers engagements, Sara se consacre à la danse et au théâtre du mouvement. Elle propose régulièrement des enseignements autour des arts plastiques, de la danse, de l’écriture, auprès de publics variés dans des associations tel que les Créateliers. Touchant divers domaines, elle travaille aussi en tant que guide et médiatrice au Musée d'ethnographie de Genève, ainsi qu'avec l'association Superlicorne afin d'accompagner des personnes migrantes.

Guillaume Henrion, alias [GYOMH]
Guillaume Henrion, alias [GYOMH] Artiste Digital

Pour GYOMH, la projection vidéo live s’apparente à une séance de cinéma qui se construit devant les yeux du spectateur. Les séquences de films sont montées en accord avec le jeu des acteurs, les réactions du public, les éléments environnants. La projection vidéo comme un médium de mixité qui regroupe plusieurs disciplines et qui s’adapte au spectacle.

David Couturier
David Couturier Musicien, Compositeur, Sound Designer

Depuis 2000, David Couturier travaille le son sur tout type de support, sur tout type d’image. Que ce soit les images cinématographiques ou les images théâtrales, photographiques, pyrotechniques, il cherche à créer des univers sonores propre à chaque univers artistique dans lequel il est plongé.Il travaille en tant qu’ingénieur du son, monteur son et musicien, sur de nombreux courts-métrages et notamment deux longs-métrages, «Sodium Babies» en 2006 (dont la création de la bande sonore) et «Sucker» en 2010 pour Big Screen Entertainment. Parallèlement à ce travail cinématographique, il rencontre Christelle Derré et suit son parcours depuis 2005, travaillant le son et les lumières de ses spectacles pour être au plus près du travail de l’image spectacle. Dernièrement, il compose et signe la création sonore et musicale de sa dernière mise en scène «La Maladie de la Mort». Il y a peu, il fait la création sonore en quadriphonie du spectacle Pierrot le Feu de Joseph Couturier pour La Fête des Lumières de Lyon (Place Bellecour décembre 2013). En 2017-2018 il créer l’intégralité de la musique du spectacle «Albatros» avec le collectif Hors Normes. Il rejoint la compagnie Sputnik en 2012, ou il compose la musique des différents spectacles issu des projets « Mécanik » et intervient en tant que musicien- interprète sur le spectacle « Origami ».

Lucie Dumaine
Lucie Dumaine Comédienne - Metteur en Scène

Formée par le Papillon Noir Théâtre, compagnie Caennaise fondée en 1991. Elle travaille deux été de suite sur des Visites théâtralisées destinées aux enfants sur l'île de Tatihou, ainsi que dans différents EHPAD en Basse -Normandie dans le cadre du projet Culture à l’Hôpital. Elle s’investit par la suite dans des projets de théâtre--forum en lien direct avec des collèges, lycées et entreprises principalement en Basse Normandie. Lucie poursuit sa route avec deux compagnies avec lesquelles elle travaille sur des spectacles de rue, notamment « Petites tribulations du bonheur » avec la compagnie Sputnik de Toulouse. Passionnée par les ateliers théâtre avec les amateurs, elle travaille successivement avec des groupes adultes, adolescents ou enfants lors d’ateliers hebdomadaires ou de semaines de stage. Elle côtoie différents publics: les enfants en situation de handicap de l’Adapt à Bayeux, les personnes âgées de la Résidence du Val à Hérouville-Saint-Clair, les élèves de 5ème de la classe passerelle du Collège Alphonse Allais de Honfleur... etc. Elle collabore avec Ultra Butane 12.14, compagnie de théâtre de rue à Caen, en tant que comédienne et metteur en scène, sur différents projets.

Julie Darramon
Julie Darramon Régisseuse Générale

Après de multiples expériences d’abord dans l’agriculture et l’élevage de chèvres dans les Pyrénées, puis dans l’animation socioculturelle, elle rencontre la Cie de Bals, il y a 12 ans, avec qui elle découvre le spectacle vivant. Elle se forme de façon autodidacte et petit à petit accumule les habilitations (pyro, cordiste, permis d’engins en tout genre …). Après une saison de montage de chapiteaux et une multitude de belles rencontres, elle part en tournée avec le Cirque Aital, comme régisseuse lumière. En 2009, avec la Cie La Machine elle s’envole pour le Japon où elle sera l’assistante du régisseur effets spéciaux. Plus récemment elle a passé deux ans sur la route avec la Cie Subliminati et travaille depuis plusieurs années comme régisseuse générale pour le festival de rue de Ramonville. A côté de ça elle s’encorde pour des explorations naturalistes en falaises, s’investit dans divers projets collectifs et associatifs. Elle a rejoint la Cie Sputnik en 2015 pour de nouvelles aventures !

Johanne Haari Chorégraphe - Performeuse

Habitante du Val d'Anniviers, Johanne est formée à la performance à l'Académie Théâtre Dimitri avec Stéphanie Lupo ainsi qu’à la danse à la Tanz Improvisation Performance Schule à Freiburg im Breisgau, son travail artistique se concentre sur le questionnement des normes et des conventions qui régissent les corps. A travers des créations réalisées in situ, et selon des dispositifs interactifs avec le public, elle cherche à questionner les frontières entre sphère privée-intime et sphère publique-collective. Elle crée des formes hybrides, aux frontières entre théâtre, danse, actions in situ ou installations live, dans lesquelles les dimensions théâtrales, performatives, plastiques, visuelles et sonores peuvent cohabiter. Pour ses projets, elle collabore avec des artistes et des collectifs de différentes disciplines (mySquare, Collectif Extrcap, Cie Autotrophe). Depuis plusieurs années, elle est metteuse en scène et performeuse au sein du Collectif Extrcap, un collectif d’artistes qui regroupent des artistes avec une déficience mentale et des artistes ordinaires. Les performances multidisciplinaires du collectif STOP I NEED A CHANGE, ECHOS, MUTATIONS et récemment IMAGINARIUM ont été présentées dans différents lieux (Théâtre Pitoeff, CENC, Musée Mudac, Festival Step, Géode de mySquare au parc des Cropettes, Théâtre de Vidy). En parallèle à son travail de création artistique, elle accorde une grande importance à la transmission. Passionnée par l’art de la pédagogie et l’anatomie du mouvement (après une première formation en Sciences de l'Éducation), elle donne régulièrement des cours et des stages en danse-improvisation en collaboration avec d’autres artistes entre Sion, Sierre. Dans le Val d’Anniviers, elle développe différents projets artistiques en lien avec la population locale et tente de créer des ponts entre l’agriculture de montagne et l’art. Elle collabore régulièrement sur des projets avec différentes structures socio- éducatives valaisanne.

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