PETITES TRIBULATIONS DU BONHEUR
Duo déambulatoire
Il était une fois Melle Félicité Skratch savante-aventurière, experte en bonheur universel et sa fidèle disciple Krabouille.
Toutes deux à la rencontre du public, certes pas pour les mêmes motivations ! Déclaration, expérimentation, analyse tous les moyens sont bon pour dénicher (ou vendre...?) dans les rues les plus petits atomes de bonheur, transformant le quotidien en scènes incongrues.
Entre théâtre, chants et poésie, une question universelle se dessinera sur les sourires de chacun : est-il plus important de chercher le bonheur, ou de le vivre …partout¸ là où il est.
Les deux machines roulantes (le vélo et le bagage) font partie intégrante de la quête, elles sont les moyens de locomotion des personnages et leur permettent ainsi de se mouvoir.
Elles reflètent aussi la personnalité de chaque personnage :
Le Vélotinette appartient à Melle SKRATCH, il est élégant, élancé, il tend vers le ciel reflétant la poésie de la demoiselle.
Le Bagageo-mobile est au ras du sol, usé et sale. Fait de brics et de brocs, c’est la caisse à savon rêvée de notre enfance.
Ces machines participent également à l’esthétique du spectacle, elles font office de décors, c’est elles qui permettent au spectateur de rentrer dans les différents univers où les personnages les emmènent.
Elles ont été construites à la Forge de Faust (en Ardèche) par Marion Raievski et le forgeron-coutelier Florian Baroud.
Le gonflable a été réalisé dans les ateliers de la compagnie PICTO-FACTO (Toulouse), spécialisé dans les structures gonflables.
L’univers du spectacle a différentes influences : Don Quichotte, Münchhausen, Jules Verne. Elles ont en commun une dimension poétique créatrice d’univers oniriques ; tout en apportant un regard burlesque sur l’action en tant que telle, comique de situation, philosophie de l’absurde… On peut donc retrouver dans notre écriture les mêmes bases : fantaisie et onirisme, rebondissements narratifs frénétiques, saynètes dynamiques, poétiques voire surréalistes.
Un autre aspect inspiré de ces textes est la notion d’errance…Elle implique le voyage qui implique lui-même l’espace. Ce thème de l’errance permet une narration poétique, portée par cette nécessité de la fuite en avant, une recherche de la liberté, une quête de soi et de l’autre. En choisissant le théâtre de rue et notamment des changements de lieu pendant le spectacle, nous nous inscrivons dans cette volonté d’espace, de mouvement concret entre les scènes, de proximité du public, pour une réelle rencontre de l’autre et du voyage.
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