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ORIGAMI

Cycle Mecanik du Bonheur


« L’espace commence ainsi avec seulement des mots, des signes tracés sur la page blanche.
C’est un peu comme écouter le bonheur. »

Origami est créé comme un arbre à voeux, un rêve collectif. Les paroles des habitants s’envolent, se mettent à danser. Les oiseaux de papier en origami prennent vie, jouent avec les mots et les lumières. Le public est amené d’un tableau poétique à l’autre au son de la musique jouée en live, guidé par une comédienne passeuse de mots, une danseuse de papier et deux oiseaux en Origami majestueux.

A travers «Origami cycle mécanik du bonheur», la compagnie s’attache à partager les vœux, les mots des habitants d’un territoire, pour restituer l’universalité de ce qui fait l’humain : le bonheur. Ce spectacle débute comme dans un rêve où tous les possibles existent. Au travers de ce rêve, des vies suspendues apparaissent, comme de troublants portraits.Qu'ils soient visuels, musicaux ou poétiques les paroles de chacun s'écrivent au fur et à mesure de la déambulation sur les façades de la ville.Le spectacle est pensé comme un parcours théâtral et visuel amenant le public d’un lieu à l’autre de la ville, du village…

Dans le village ou le quartier que nous investissons, Origami, Mécanik du bonheur révèle aux oreilles de tous les différentes définitions du bonheur. Cette thématique universelle permet un traitement de questionnements qui font le quotidien de la vie. Qui est l'autre ? Comment suis-je avec l'autre ? Seul ? Peut-on être dans le bonheur, seul ?

La compagnie s'applique à rendre compte des paroles récoltées, offertes par les habitants rencontrés lors des différentes résidences de territoire. Durant plusieurs mois, nous avons recueilli, écouté, partagé les moments de bonheur de ceux qui font ces territoires. Ce spectacle rend compte de ce partage, de cette expérience de cette confiance donnée par les mots révélés, par les regards, par les sourires. Cette récolte de mots, de visages, de corps habite l'espace que nous investissons pour le spectacle.

Chacun et chacune des artistes composant le spectacle est empreint de cette expérience de plusieurs mois de partage et d'écoute. Par la danse, la vidéo-projection, la musique, la voix, ils sont les porteurs de ces mots, de ces paroles et de ces rêves. Ils sont le lien entre les portraits et le public. Tout au long du spectacle, ils créent ensemble des tableaux chorégraphiques ou visuels comme autant de traces pour donner à voir et entendre ces bouts de vies, ces portraits rêvés et révélés…

Au centre de la déambulation se trouve une régie mobile avec le système de diffusion sonores et de vidéo-projection, qui projettent des images à 360°, sur les murs de la ville, sur l’écran circulaire fixé sur la régie, ainsi que sur les échassières. Un musicien joue en direct, grâce à un système de contrôleur midi, une musique électronique douce et envoûtante aux rythmes parfois endiablés. Un univers sonore s’installe peu à peu et créer une ambiance propice à la rêverie et à la rencontre. Sur les supports de projection, les mots récoltés, des estampes japonaises, des oiseaux de papier, des peintures à l’encre de chine s’animent au son des notes de musique jouées en live.

Deux échassières incarnent les femmes-oiseaux par leur costume blanc en forme de grue origamique. Elles parcourent les rues et dansent pour faire vivre les images. Les échassières sont les porteuses de ces mots, de ces paroles et de ces rêves. Elles sont le lien entre les arbres à vœux et les publics. Autour des échassières gravite une danseuse. Tout au long du parcours, elles créent ensemble des tableaux chorégraphiques ou plastiques (installations de papier) comme autant de trace pour donner à voir ces bouts de vies, ces portraits rêvés et révélés...

Un artificier-vidéaste joue avec la lumière des artifices et, tel un peintre sur sa toile, éclaire les rues, les échassières et la danseuse. Il les habille aussi d’images et de mots. Cet habillage est alternativement projeté sur les ailes et le corps des femmes-oiseaux ou bien sur les murs de la ville en interaction avec le public.

L’univers poétique qui émane de cet ensemble amènent le public à suivre le spectacle-installation dans cet univers imaginaire et onirique autour de leur mots, et du bonheur.

Le spectacle est issu des différentes résidences de territoire du projet Mécanik, ré-adapté à chaque lieu d'accueil et de représentation.

L’idée de cette création est issus de la création-laboratoire in-situ «Mécanik de papier» effectuée sur le territoire de Lautrec en 2013. L’écriture de cette création a débutée en juin 2014 au festival Le Mans fait son cirque en collaboration avec le Théâtre de la Bertoche par différentes expérimentations : travail d’ateliers chorégraphiques, construction de marionnettes en origami géant, entretiens anthropologique pour récolter des mots autours des rêves, avec un public mixte ( personne en situation de handicape et public du théâtre). puis lors de la résidence de territoire la Lézarde sur le territoire du Quercy-blanc porté par l’association lézard de la rue, soutenue par la Drac midi-pyréné et l’Adda du Lot.

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